Versioning des sauvegardes : un levier essentiel contre les cyberattaques

Versioning des sauvegardes : un levier essentiel contre les cyberattaques

La sauvegarde de données est aujourd’hui l’un des piliers de la cybersécurité en entreprise. Pourtant, beaucoup d’organisations se contentent de copies uniques, écrasées à chaque nouvelle sauvegarde. En cas d’attaque, d’erreur humaine ou de corruption, ces sauvegardes s’avèrent parfois inutilisables.
C’est ici que le versioning des sauvegardes prend tout son sens.

Qu’est-ce que le versioning des sauvegardes ?

Le versioning des sauvegardes consiste à conserver plusieurs versions successives d’un même fichier, d’une base de données ou d’un environnement complet. Contrairement à une sauvegarde unique qui remplace la précédente, le versioning permet de :

  • Revenir à une version antérieure : utile lorsqu’un ransomware a chiffré les données ou lorsqu’un fichier a été corrompu.
  • Limiter les impacts d’une sauvegarde compromise : si la dernière copie est infectée, les versions antérieures restent exploitables.
  • Offrir une granularité de restauration : l’administrateur choisit la date exacte et la version qui correspond le mieux au besoin métier ou à la situation d’incident.

En pratique, cela signifie que vos sauvegardes ne sont pas seulement des copies statiques : elles deviennent une frise chronologique de sécurité.

Quelles sont les recommandations de Beemo pour le versioning des sauvegardes ?

Voici ci-dessous ce que nous recommandons en terme de versioning des sauvegardes au minimum :

  • Serveur physique 
    • 1 JDS (Jeu de Sauvegarde) Image disque quotidien 10 versions
    • 1 JDS fichier : 30 jours de versioning et rétention 90 jours
  • VM
    • 1 JDS quotidien du lundi au vendredi : 10 versions
    • 1 JDS Mensuel (le 1er de chaque mois par exemple) : 6 Versions
    • 1 JDS en mode fichier par VM du lundi au vendredi : 30 jours pour le versioning et rétention 90 jours
  • Poste
    • 1 JDS Image Disque quotidien du lundi au vendredi : 5 versions
    • 1 JDS en mode fichier du lundi au vendredi : 30 jours de versioning  et rétention 90 jours

Voici ensuite nos recommandations idéales :

  • Serveur physique 
    • 1JDS (Jeu de Sauvegarde) Image disque quotidien 15 versions
    • 1JDS fichier : 60 jours de versioning et rétention 180 jours
  • VM
    • 1 JDS quotidien du lundi au vendredi : 15 versions
    • 1 JDS Mensuel (le 1er de chaque mois par exemple) : 12 Versions
    • 1 JDS en mode fichier par VM du lundi au vendredi : 60 jours pour le versioning et rétention 180 jours
  • Poste
    • 1 JDS Image Disque quotidien du lundi au vendredi : 10 versions
    • 1 JDS en mode fichier du lundi au vendredi : 30 jours de versioning et rétention 180 jours

Pourquoi le versioning est crucial face aux cyberattaques ?

Les cybercriminels connaissent parfaitement les cycles de travail des entreprises.
Ils déclenchent souvent leurs attaques :

  • le vendredi soir,
  • pendant les ponts et jours fériés,
  • ou encore lors des vacances scolaires,

afin de maximiser le temps avant la détection et la réaction des équipes IT.

Dans ces scénarios, une sauvegarde unique effectuée la veille peut être déjà chiffrée ou compromise. Le versioning des sauvegardes devient alors un atout décisif : il permet de revenir à un état antérieur sain, parfois plusieurs jours ou semaines avant l’incident.

👉 Sans versioning, les entreprises risquent de découvrir le lundi matin que toutes leurs données — y compris leurs sauvegardes — sont inutilisables.

Les bénéfices du versioning pour les DSI, RSSI et techniciens IT

Pour les responsables de la sécurité et de l’infrastructure, le versioning des sauvegardes répond à plusieurs enjeux concrets :

  1. Continuité d’activité : réduire les interruptions même en cas d’attaque massive.
  2. Résilience face aux ransomwares : disposer de plusieurs points de restauration pour éviter de payer une rançon.
  3. Sécurité opérationnelle : protéger contre les erreurs humaines (suppression accidentelle, modification non désirée).
  4. Flexibilité métier : restaurer la bonne version au bon moment selon le besoin (ex. : version d’un fichier avant une mise à jour logicielle).

Bonnes pratiques pour mettre en place le versioning des sauvegardes

  1. Définir une fréquence adaptée : plus les sauvegardes sont fréquentes, plus vous aurez de versions disponibles pour restaurer.
  2. Automatiser le processus : limiter les dépendances humaines, surtout lors des périodes critiques comme les week-ends et congés.
  3. Tester régulièrement la restauration : vérifier que les versions stockées sont réellement exploitables.
  4. Combiner avec la règle du 3-2-1 :
    • 3 copies des données,
    • sur 2 supports différents,
    • dont 1 hors site ou déconnectée.

Le choix Beemo : versioning intégré et souverain

Chez Beemo Technologie, nous faisons du versioning des sauvegardes un élément central de nos solutions.
Nos solutions permettent de :

  • Conserver plusieurs versions exploitables,
  • Restaurer rapidement en cas de ransomware ou d’erreur humaine,
  • Bénéficier d’un stockage local et/ou cloud 100% souverain en France,
  • S’appuyer sur un support réactif basé en France.

Avec Beemo, les DSI et RSSI disposent d’une solution claire, robuste et souveraine pour anticiper les scénarios les plus critiques.

Conclusion

Le versioning des sauvegardes n’est plus une option mais une nécessité.
Face à des attaques qui surviennent souvent en dehors des heures ouvrées, il offre la possibilité de restaurer des données saines et d’éviter les interruptions d’activité catastrophiques.

👉 Investir dans une solution de sauvegarde de données avec versioning intégré Beemo, c’est garantir à chaque entreprise une meilleure résilience et une vraie sérénité face aux cybermenaces.

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